le porche
Presque avant la première, ma fille au sein immense
Et je savais bien ce que je faisais.
Je savais peut-être ce que je faisais.
Toi qui couches l'enfant au bras de sa mère
L'enfant tout éclairé d'une ombre de sommeil
Tout riant en dedans, tout riant secret d'une confiance en sa mère.
Et en moi,
Tout riant secret d'un pli des lèvres sérieux
Toi qui couches l'enfant tout en dedans gonflé, débor- dant d'innocence
Et de confiance
Au bras de sa mère.
Toi qui couchais l'enfant Jésus tous les soii's
Au bras de la Très Sainte et de l'Immaculée.
Toi qui es la sœur tourière de l'espérance.
O ma fille entre toutes première. Toi qui réussis même.
Toi qui réussis quelquefois
Toi qui couches l'homme au bras de ma Providence
Maternelle
O ma fille étincelante et sombre je te salue
Toi qui répares, toi qui nourris, toi qui reposes
O silence de l'ombre
Un tel silence régnait avant la création de l'inquiétude.
Avant le commencement du règne de l'inquiétude.
Un tel silence régnera, mais un silence de lumière
Quand toute cette inquiétude sera consommée.
Quand toute cette inquiétude sera épuisée.
Quand ils auront tiré toute l'eau du puits.
Après la consommation, après l'épuisement de toute cette inquiétude
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