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On le voyait prier, prier souvent ;
Mais son esprit cherchait à tout connaître.
Un beau matin il s’en alla rêvant,
Et nul depuis ne l’a vu reparaître !

Serais-tu lui ? Vois, les temps sont changés ;
Mais de ces lieux n’a pas fui la concorde,
Et Dieu, par qui nous serons tous jugés,
Reste le même en sa miséricorde. —

Paul, à ces mots, levant les mains au ciel,
Et d’un cœur plein épanchant la prière :
— Source de vie, être immatériel,
Quoi ! dans mes jours de doute et de misère,