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« Allons, il faut reprendre mon chemin,
Le cloître est loin, il est temps de m’y rendre ;
Près de l’oiseau je reviendrai demain,
J’aurai demain tout loisir de l’entendre. »

Il se remet en marche, et dans son cœur,
Qu’avec la foi l’espérance illumine,
De ses bontés rendant grâce au Seigneur,
Vers le saint cloître en paix il s’achemine.

En un instant tout change : la forêt
Prend un aspect plus sévère et plus sombre ;
Le palmier fuit, le cèdre disparaît,
Et le sapin revient avec son ombre.