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Mais ce ne sont bientôt que chants joyeux
De délivrance et de gloire future,
Chants inouïs, divins échos de ceux
Que Dieu promet à l’âme qui s’épure.

Le prêtre, ému, dans le ravissement,
Verse des pleurs de joie et de tristesse,
Tout son cœur s’ouvre à cet enivrement
Qui tour à tour le transporte et l’oppresse.

Bientôt les pleurs qui coulent de ses yeux
Ne gardent rien des larmes de la terre ;
L’air qu’il respire est plus délicieux,
C’est l’air du ciel qui l’inonde et l’éclaire.