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Et dans le bois, priant et méditant,
Le moine allait, allait ;… mais à mesure
Qu’il avançait, le bois, à chaque instant,
Changeait d’aspect, de forme et de verdure.

Au lieu de pins, de chênes et d’ormeaux,
Voici le cèdre immense qui s’étale ;
Plus loin le myrte agite ses rameaux,
Et le palmier sa palme orientale.

Ce ne sont plus partout que fleurs de miel,
Bois odorants, gazons, roses vermeilles ;
On croirait être en un jardin du ciel,
Tant la forêt se remplit de merveilles !