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résistent depuis dix-huit siècles à ces tentations. Il est surtout permis de compter sur le Christianisme, qui n’a jamais cessé de repousser avec la même fermeté les erreurs socialistes et les passions égoïstes, qui contient toutes les vérités des réformateurs modernes, et rien de leurs illusions, seul capable de réaliser l’idéal de la fraternité sans immoler la liberté, et de chercher le plus grand bonheur terrestre des hommes sans leur arracher ce don sacré de la résignation, le plus sûr remède de leurs douleurs, et le dernier mot d’une vie qui doit finir.