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de sable et se souvient des gouttes d’eau de l’Océan, elle pourrait du fond de son éternité pourvoir aux développements de l’art, comme un gouvernement sage pourvoit aux jeux publics, quand l’art ne serait que la consolation et le plaisir légitime des peuples. Mais n’est-il pas juste qu’elle en tienne compte dans ses conseils, si l’art est un moyen de faire l’éducation de l’homme, de civiliser les sociétés, et d’honorer Celui qui est parfaitement beau, comme il est bon et vrai ?