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pale[1] .

Verceil

Atton de Verceil ordonne que, jusque dans les bourgades et les villages, les prêtres tiennent école, et que si quelqu’un des fidèles veut leur confier ses enfants pour apprendre les lettres, ils ne refusent point de les recevoir et de les instruire[2].

Milan

Au

onzième siècle, Milan avait deux écoles richement dotées par les archevêques. On y exerçait la jeunesse à toutes les études qui formaient , selon le langage de l’époque, un philosophe accompli ; et une chronique contemporaine nomme en effet deux prêtres, André et Ambroise Biffi, également versés dans les lettres grecques et latines[3].

Parme

En même

temps Parme faisait gloire de ses chaires, où d’habiles lecteurs enseignaient les sept arts trois de ces maîtres, Sigefred, Ingo, Homorlei, paraissent dans des chartes qui assignent à leur entretien des

  1. Mansi, XIV, 1014.Constit. Leonis papae IV « Et si liberalium artium praeceptores in plebibus, ut assolet, rare inveniuntur, tamen divina : Scripturae magistri et institutores ecclesiastici officii nullatenus desint ».
  2. Ratherius, Op. 419. Atto Vercellensis , capit. 61 « Presbyteri etiam per villas et vicos scholas habeant, et si quilibet fidelium suos parvulos ad discendas litteras eis committere vult, eos suscipere et docere non renuant. » Ces paroles sont empruntées à une ordonnance épiscopale de Théodulphe,évêque d’Orléans.
  3. Landulfus senior, lib. II, c. 35, apud Muratori, Scriptores, IV,92 « Scholae diversarum artium ubi urbani et extranei clerici philosophia ; doctrinis studiose imbuebantur erant dua ; ex longa temporum ordinatione archiepiscoporum antecedentium stipendiis ».Idem, lib. III, cap. 21 et 23 «Andréas sacerdos in divinis et humanis, graecis et latinis sermonibus virilis. Ambrosius Biffius in latinis litteris et graecis eruditus atque ideo Bifarius dictus »