en deux mots, que cette origine me parait double. D’une part, les premières églises ne semblent être autre chose qu’un développement, et, si je pouvais m’exprimer ainsi, qu’une germination des chapelles sépulcrales des catacombes. Ces chapelles sont carrées, ou rondes, ou polygonales, presque toujours terminées par une voûte couronnée d’un dôme. Peu à peu elles se divisent en quatre compartiments. Lorsque ces glorieux membres de l’Église, ces chrétiens persécutés sortent de leur obscurité, s’échappent des catacombes, il semble, pour ainsi dire, que leurs tombeaux, faisant effort et soulevant la terre, s’élèvent au-dessus d’elle et la couronnent : car les premières chapelles, les premiers tombeaux chrétiens, les baptistères qui se construisent sur la face du sol, au lieu d’être cachés dans ses profondeurs, affectent cette forme. Les baptistères sont ronds, les premiers tombeaux chrétiens le sont aussi : je citerai, comme exemple, le baptistère de Saint-Jean-de-Latran à Rome ; à Rome aussi, le tombeau de sainte Constance, bâti par Constantin pour sa sœur et d’autres personnes illustres de sa famille ; je pourrais citer encore la cathédrale de Brescia, qui est une rotonde. En Orient, cette forme triomphera et formera la coupole déjà l’église des Saints-Apôtres, construite par Constantin, n’était qu’une coupole couronnant le milieu d’une croix grecque. Dans Sainte-Sophie la coupole se développe encore davantage, et s’é-
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