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EXTRAIT DU TESTAMENT
DE
ANTOINE-FRÉDÉRIC OZANAM
DÉCÉDÉ A MARSEILLE, LE 8 SEPTEMBRE 1853, LE JOUR DE LA FÊTE DE LA NATIVITÉ DE LA TRES-SAINTE VIERGE

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il. Aujourd’hui, vingt-trois avril mil huit cent cinquante-trois, au moment où j’accomplis ma quarantième année, dans les inquiétudes d’une maladie grave, souffrant de corps, mais sain d’esprit, j’ai écrit en peu de mots mes dernières volontés, me proposant de les exprimer plus complétement quand j’aurai plus de force. Je remets mon âme à Jésus-Christ mon Sauveur effrayé de mes péchés, mais confiant dans l’infinie miséricorde, je meurs au sein de l’Église catholique, apostolique et romaine. J’ai connu les doutes du siècle présent, mais toute ma vie m’a convaincu qu’il n’y a de repos pour l’esprit et le cœur que dans la foi de l’Église et sous son autorité. Si j’attache quelque prix à mes longues études, c’est