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d’origine israélite. C’est un lien de plus entre vous et nous, et vous devez mieux comprendre pourquoi nous nous associons avec un tendre intérêt à tout ce qui vous touche. J’ai suivi de loin les succès par lesquels il a plu à la divine Providence de récompenser vos sacrifices. Vous continuerez, j’en suis sûr, à justifier la confiante affection de M. de Dalmas. Mais, en même temps, vous n’oubliez pas les bontés, quoique un peu sévères, de M. Gossin. Vous aurez été profondément affecté comme nous tous du coup qui a frappé ce saint homme et qui l’enlève au service des pauvres. Je vous félicite du travail de traduction confié à vos soins par M. Victor Rendu : voilà encore un chrétien bien éprouvé de Dieu. Mon frère m’écrit que vous dînez avec lui chez madame de Salvo ; je suis tout fier, de vous avoir introduit dans une si respectable maison. Je pense que Charles vous aura aussi présenté dans une compagnie que je trouve encore meilleure, c’est-à-dire dans une conférence de Saint-Vincent de Paul. Il, me serait doux d’apprendre que nous sommes unis encore de cette manière. Ne vous lassez pas de m’aimer, mon cher Jerusalemy, et de prier pour votre dévoué.