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armi les jeunes gens il y une conférence de Saint-Vincent de Paul active et intelligente. Mais tout ce mouvement ne fait que commencer dans la molle Toscane. J’espère néanmoins qu’il se soutiendra, et que l’énergie bienfaisante de quelques hommes éminents, comme Capponi, exilée de la politique, reprendra son ascendant sur le terrain de la religion. Ici comme presque partout beaucoup de beaux esprits sont incrédules, mais les plus grands esprits s’honorent d’être croyants.

Adieu, cher collègue. J’oublie que j’écris à un professeur qui certainement n’a pas le temps de me lire, car ses poëtes allemands le réclament. Si vous avez l’heureuse pensée de me répondre, demandez mon adresse à mon frère ; il se peut que j’aille finir le carême à Rome. En attendant présentez avec le discernement que vous mettez en toutes choses mes respects, mes compliments, mes amitiés à messieurs de la Faculté, particulièrement à M. le Doyen, M. Patin, M. Guigniaut, Wallon, Géruzez, Egger, et les autres que je n’oublie pas. Et recevez pour vous, cher ami, l’assurance de mon inaltérable attachement.