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ANNÉE 1842

X
A M FOISSET.
Paris, 21 octobre 1843.

Monsieur et cher ami, C’est à Paris seulement que je viens de recevoir votre aimable lettre : elle ne m’avait pas trouve a Lyon, où j’ai passé de trop courtes vacances, qui se sont écoulées bien vite dans une douce réunion de famille, à la campagne mais les courses de chaque jour à la ville, les visites d’arrivée à faire, a recevoir ; quelques affaires de succession à régulariser, et bientôt après les adieux toutes ces occupations ont si bien dévoré tout mon temps qu’a peine ai-je pu trouver quelques heures de cabinet pour un article destiné au Correspondant de novembre[1]. Encore n’ai-je presque rien fait à cause de cette infirmité d’esprit qui me rend incapable de travailler, quand je respire une atmosphère de dissipation et que je ne m’enferme pas

  1. Le Correspondant. De l’Établissement du Christianisme en Allemagne ,(2° art.), t. IV,-p. 357 ; (3° art.), t. V, p. 166  ; (6° art.), t.VI, p.411;