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si je ne craignais que ces lumières ne vinssent à s’éteindre avant qu’on leur eût rendu justice. Gardez-vous cependant de repéter que je baye aux corneilles sur les rochers du rivage, et autres récits d’autant plus fâcheux qu’ils seraient vrais. Assurez, au contraire, que je possède mon Espagne comme personne, et que j’ai là-dessus des idées neuves, originales, qui n’attendent qu’un bon lieu pour se produire. Je connais tels qui ne sont guère entrés à l’Académie que pour ce qu’on espérait d’eux. Et ne peut-on pas espérer de moi tout autant, et de plus que je laisserai bientôt ma place vacante ? Vraiment, cher ami, je me reproche d’avoir trop plaisanté cette fois, car j’ai coutume de chercher plus que de l’amusement dans vos entretiens. Je compte toujours sur la solidité de votre affection, sur vos souvenirs devant Dieu et devant les hommes, surtout devant toute votre famille pour qui j’ai tant d’attachement et de respect. Laissez-moi mettre après votre frère et M. Doubet, cet excellent abbé Maret, Audley, et les autres associés de nos illusions, dont je ne me repentirai pas.

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