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que jour, que je voudrais vous en voir prendre une au coin de la cheminée, comme vous m’en aviez donné l’espoir ! Vous auriez trouvé mon intérieur plus heureux que jamais, parce que la santé y est revenue ; je suis le plus malade de la maison, quoique je puisse, non sans fatigue, faire à peu près mon cours. Il faut remercier Dieu de tant de biens, et se résigner aux peines qu’il y mêle. L’une des plus grandes est d’avoir beaucoup étudié, de se persuader qu’on a des idées, et de ne pouvoir les produire. Pour vous, j’espère que vos inquiétudes de l’année dernière n’ont pas recommencé et que la divine Providence vous conserve ce bonheur domestique qui console de tous les maux.

Donnez-moi la main, afin que je vous la serre avec la chaleur d’un vieil ami.

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