Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/267

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui eut toujours ses plaies, que les païens du temps de saint Augustin croyaient finie, comme les Albigeois du treizième siècle et les Protestants du seizième, a toujours aussi ses lumières, ses vertus, et surtout — puissiez-vous l’éprouver — ses consolations, seules égales aux épreuves de la vie et aux angoisses d’un siècle tourmenté.

Je ne touche qu’en passant ces points qui voudraient toute la liberté d’un entretien amical. Je vous demanderais pardon de les avoir effleurés si vous ne m’aviez donné le bon exemple.

Depuis que j’ai eu le bonheur de vous connaître, j’ai bien vu, mon cher collègue, ces sentiments que vous avez la bonté de m’exprimer. Vous m’en inspirez de semblables. Beaucoup de choses nous rapprochent s’il en restait une qui fût entre nous un nuage, croyez-moi disposé de grand cœur à tout ce qui pourrait l’éclaircir. Tout à vous.