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la place de l’Église dans le triomphe de la démocratie. Mal comprise par quelques-uns, attaquée par les journaux exagérés, déjouée par les événements qui donnèrent bientôt l’avantage au désordre, puis à la force, l’entreprise d’une poignée de chrétiens généreux qui ne voulaient ni de l’un ni de l’autre ne pouvait pas durer. Mais, en des temps si difficiles, elle soutint bien des courages et mit en lumière des idées vraies, hardies et utiles. L’Ère nouvelle reste comme un témoignage de l’union fidèle, de l’espoir, du dévouement et du talent du Père Lacordaire, d’Ozanam et de leurs amis, parfaitement caractérisé à l’origine par la lettre que l’on va lire de Mgr Affre, et par la lettre douce et grave du Père Lacordaire qui la suit.