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XLII
A M. PROSPER DUGAS.


Paris, 8 mai 1849.

Mon cher ami,

Ces deux mots sont pour accompagner la lettre par laquelle le prince Czartoriski a bien voulu m’accuser réception de votre mandat. Je pense que la signature d’un homme si célèbre peut être précieuse au charitable donateur qui a voulu secourir l’infortune chrétienne de la Pologne. Il y a en effet parmi les débris de cette grande nation des vertus bien belles et capables d’effacer devant Dieu et devant les hommes les torts de ceux qui ont compromis la cause de leur patrie.

Je vous remercie de ce que vous me dites d’honorable pour l’Ère Nouvelle. Vous recevrez un exemplaire de la déclaration par laquelle nous avons pris congé de nos lecteurs. Vous y trouverez toute la vérité. Il est faux que nous nous soyons retirés sur les conseils de l’autorité ecclésiastique. Mgr l’archevêque de Paris, son cousin l’abbé Sibour, M. Bu-