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dites.[1] Quant aux santés, la mienne n’est point mauvaise ; et celle de ma femme semble se raffermir un peu. Mais ce dont nous ne saurions assez remercier la Providence, c’est que dans l’espace de sept mois, avec des froids et des chaleurs extrêmes, notre enfant n’ait pas eu deux jours d’indisposition. Cette exemption des misères humaines me confirmerait dans la pensée que c’est un petit ange, si je ne lui voyais par moment la turbulence d’un petit diable.

Adieu tout en vous parlant des miens, je n’oublie pas les vôtres. Vous savez que mà femme partage à cet égard toutes mes sollicitudes ; elle vous serre cordialement la main, et elle voudrait mettre pour vous, sous ce pli, un des plus jolis baisers de votre filleule.

Adieu ; encore une fois, tout à vous.

  1. Ce volume fut imprimé en 1850 sous le titre : Documents inédits pour servir à l'histoire littéraire de l'Italie, depuis le VII° siècle jusqu'au XIII°, avec des recherches sur le moyen âge italien. Il est précédé d'une préface considérable sur les Écoles en Italie aux temps barbares.