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NOTES DE VOYAGE
FLORENCE VUE DU DOME.
Le 8 janvier 1847.

À la faveur d’une belle journée, nous sommes montés à la coupole de la cathédrale ; nous en avons fait le tour intérieurement, en admirant la beauté du pavé en mosaique dessiné par Michel-Ange, mais en regrettant ces ouvertures étroites qui ne laissent pas pénétrer le regard dans les trois nefs pour saisir l’ensemble de l’édifice, Cette impression défavorable s’est bien effacée lorsque, arrivés à la lanterne, c’est-à-dire à trois cents pieds de hauteur au-dessus du sol, nous avons découvert une des plus admirables vues qui soient au monde. Sous nos pieds la grande coupole avec les sept petites coupoles qui lui servent de, contre-forts, comme une montagne de marbre, si élevée que le reste de la cathédrale semblait petit et fuyait bien loin au-