térature e hétérodoxe entre une critique stérile et un dévergondage impudique. En cet état, le terrain serait à nous, si nous avions assez d’hommes, si ces hommes s’unissaient pour distribuer leurs forces, s’ils étaient soutenus par les sympathies du dehors. Mais précisément tel est, si je ne me trompe, ce qui se prépare pour un temps déjà prochain. Les humbles efforts des petits et des plus obscurs auront peut-être contribué à frayer la route aux grandes choses et aux grands hommes. Il est évident que le mouvement qui se produisit sous des formes diverses, tour à tour faible ou violent, pusillanime ou indiscret, philosophique ou littéraire, le mouvement qui a amené le Correspondant, la Revue européenne, l’Avenir, l’Université, les Annales de philosophie chrétienne, l’Univers, les Conférences de Notre-Dame, les Bénédictins de Solesme, les Dominicains de l’abbé Lacordaire, et jusqu’à la petite Société de Saint-Vincent de Paul, faits assurément très-inégaux d’importance et de mérite il est évident, dis-je, que ce mouvement corrigé, modifié par les circonstances, commence à entraîner les destinées du siècle. Justifié d’abord par le prosélytisme qu’il a exercé sur les croyants, par l’affermissement de la foi dans beaucoup d’âmes, qui sans lui peut-être l’auraient perdue, fortifié par l’adhésion successive des membres les plus distingués du sacerdoce, le voici encouragé par le patronage du nouvel épiscopat ;et la triple nomination de
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