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de sainteté ces jours-ci. Nous venons de faire nos processions, qui ont été magnifiques et surtout très-bien accueillies du peuple. Nous recommencerons à huitaine. Dans l’intervalle, arrivera notre nouvel archevêque M. de Bonald. Il est temps car on ne saurait dire avec quelle impatience il est attendu. On espère beaucoup de lui pour les institutions nouvelles, et nous en particulier pour la Société de Saint-Vincent de Paul. Jusque-là nous continuons obscurément nos œuvres à travers bien des obstacles. La propagation des bons livres parmi les militaires et le patronage préventif des jeunes apprentis prospèrent, tout à fait. Du reste, à l’exception de Rieussec et de Frenet que Dieu a appelés à lui, le noyau de la Société se compose de ceux qui vous sont connus vous n’avez pas cessé de leur être cher. J’ai eu peine à suffire aux questions de la Perrière, d’Arthaud, de Chaurand, tous eussent bien voulu être du voyage. On s’amuse beaucoup de votre fils, on se le représente déjà tout revêtu de la gravité paternelle, on vous en fait compliment par mon organe. Veuillez joindre mes vœux de bonheur à tous ceux dont je suis chargé pour vous, et en excusant la brusquerie de la finale que presse l’heure déjà avancée de la nuit, présenter mes respects à madame L. et recevoir, une fois de plus, l’assurance d’une amitié dont vous ne doutez pas.


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