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charges et les consolations de l’état vous savez mon caractère et les antécédents du consultant ; dites-lui, je vous prie, votre opinion avec la même franchise dont il usa jadis à votre égard. Ne craignez pas la responsabilité : je ne vous promets point que votre avis soit décisif. Vous m’aviez donne pour Noël un rendez-vous où je n’ai point manqué. J’ai prié ce Dieu miséricordieux, qui me visitait au milieu des ruines de ma pauvre famille, de visiter aussi le jeune foyer où se forme la vôtre, d’être avec vous comme il fut avec Joseph et Marie, de bénir le premier espoir de votre union. J’ai formé là, dans la sincérité de la prière, les vœux que beaucoup vous adresseront dans le langage du monde, d’ici à quelques jours. Recevez mes souhaits d’heureuse année ; veuillez les présenter à madame L. comme ceux d’un des amis les plus dévoués que puisse avoir son mari. Mon frère ainé vous embrasse, et j’en fais autant. Adieu, répondez-moi et n’oubliez point votre vieux camarade.


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