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velle à la fois, dit M. Ampère, l’Evangile et l’antiquité, cherchant dès lors, d’une main novice encore, mais d’une main déjà résolue, à saisir l’enchaînement des traditions du genre humain. C’était comme une préface du livre auquel H .devait travailler jusqu’à son dernier jour».[1]

«Cet écrit est encore remarquable en ce qu’on y trouve. déjà en germe la-plupart des qualités qui se sont depuis développées chez Ozanam: un goût vif, bien que novice encore, pour l’érudition puisée aux sources les plus variées, de la chaleur, de l’élan, et, avec une conviction très-arrêtée sur les choses, une grande modération envers les personnes. J’aime a signaler cette libéralité de vues qui lui faisait reconnaître des sympathies même hors du camp dans lequel il combattait, et trouver généreuses, par exemple, dans ce livre catholique, s’il en fut, les luttes que la philosophie spiritualiste soutenait contre le matérialisme . »[2]

  1. Préface aux Œuvres complètes d'Ozanam, t.I p. 30.
  2. J.-J. Ampère, Notice biographique. Journal des Débats, 9 octobre 1853.