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vertus. Vous faites le bien sans le dire, et votre âme oppressée par tant d’afflictions intérieures déborde au dehors en d’innombrables bonnes œuvres. Partagez avec un ami cette richesse de charité, offrez pour moi au Seigneur une partie des choses saintes que vous faites, et continuez-moi votre amitié. Pour moi je sympathiserai toujours avec vos tristesses, et quand la pensée de mes fautes m’affligera, je me souviendrai que vous aussi vous souffrez, mais avec cette différence que vous ne le méritez pas. Adieu, mon cher ami, excusez le désordre de cette lettre, avec cette bonté qui vous en fera excuser les retards : répondez-moi dès que vous le pourrez et écrivez-moi des paroles qui puissent me donner du courage.

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