Monseigneur,
Quand l’année dernière quelques jeunes gens
catholiques témoignèrent à Votre Grandeur le désir
d’entendre de la chaire de vérité une prédication
spéciale, destinée à encourager la foi de ceux qui
croient encore, et à la ranimer dans ceux qui ne
croient plus ; vous daignâtes les accueillir avec une
paternelle bonté Votre cœur les avait compris, et
ils rapportèrent à ceux de qui ils étaient envoyés,
des paroles de consolation et d’espérance.
Jusqu’ici cette espérance n’a pu se réaliser, et
pourtant les mêmes besoins subsistent aujourd’hui,
rendus plus sensibles par une longue attente.
En poursuivant pendant une année encore les
études par lesquelles la Providence veut que nous
passions, plus que jamais nous avons pu reconnaître
combien elles sont sèches pour le cœur et