ouvrages déjà publiés montrent avec quel succès une partie de ce plan a été réalisée.
Les principaux sont pour l’Allemagne : les Études germaniques et pour l’Italie les Poëtes franciscains et Dante ou la Philosophie catholique au moyen âge. Les Études germaniques auxquelles l’Académie des inscriptions décerna deux fois le premier prix de la fondation Gobert, viennent, dans la publication, immédiatement à la suite de la Civilisation au cinquième siècle. Après l’éloquence du professeur on trouvera la science de l’érudit, mais une science animée et qui sait répandre un vif intérêt sur les origines païennes et sur les antiquités chrétiennes des peuples germaniques. Ici Ozanam montre le christianisme exerçant sur un autre théâtre une même action, convertissant et disciplinant les barbares comme il avait converti et moralisé le monde romain.
L’ouvrage sur les origines germaniques s’arrête à Charlemagne. L’histoire de l’Allemagne jusqu’au treizième siècle avait été le sujet de plusieurs cours dans lesquels Ozanam avait traité de la poésie chevaleresque, populaire, satirique du moyen âge en Allemagne. Tous les matériaux de ces cours se retrouvent dans les notes, mais rien n’a été rédigé ni publié, sauf deux discours d’ouverture, l’un sur le poëme des Niebelungen, l’autre sur les Minnesinger (trouvères allemands), ils seront placés dans le volume de Mélanges.