et de son éloquence, appréciera, dans un jugement général sur l’écrivain et sur l’homme, l’œuvre et l’action religieuses d’Ozanam. Ici il s’agit seulement de son œuvre historique et littéraire.
On a désiré qu’un de ses amis, auquel il aimait à confier ses projets d’ouvrage et qui l’avait suivi dans sa carrière déjà si brillante avec un intérêt que la différence des âges autorisait à prendre un caractère presque paternel, on a désiré que cet ami, expressément désigné par Ozanam pour être consulté touchant l’emploi qui serait fait de ses manuscrits, s’occupât de leur publication. C’est lui qui, à ce titre, va donner quelques renseignements sur cette publication, sur les différents ouvrages dont elle se compose, lesquels, je ne saurais trop le redire, dans l’intention de l’auteur devaient constituer un tout, être un livre. Ce livre, intitulé Histoire de la civilisation aux temps barbares, aurait été formé par la réunion d’un certain nombre d’écrits différents quant à la forme et au cadre, mais intimement liés par l’unité du sujet et de l’idée. Plusieurs ont été entièrement terminés ; il reste, de plus, parmi les manuscrits d’Ozanam, des leçons sténographiées et un grand nombre de notes très-développées pour des cours qu’il a professés à la Sorbonne. Je vais dire dans quel ordre il voulait disposer ces précieux matériaux. Mais d’abord, pour avoir une notion vraie de la tâche qu’il avait entrepris d’accomplir, il faut le