Page:Owen jones - Grammaire de l ornement, 1856.djvu/34

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

11. 
11fleurs épanouis, plus petites ; et la troisième, composée de seize boutons : formant en tout un faisceau de trente-deux plantes. On peut tracer la tige de chaque plante, à la grosseur et à la couleur de sa côté, jusqu’aux bandes horizontales ou fasces. Voyez planche IV., Nos 5, 6, 12
12. 
Chapiteau du temple à Koom-Ombos, formé du papyrus entièrement développé, entouré de différents fleurs.
13. 
Chapiteau du temple principal de Philé, représentant deux rangées papyrus dans trois états de croissance. La première rangée, composée de huit plantes, quatre en pleine fleur et quatre tout épanouies ; la seconde rangée, composée de huit boutons : faisant seize plantes. Dans ce chapiteau, la forme circulaire n’est pas dérangée comme dans le No. 11.
14. 
Chapiteau du temple hypètre inachevé de Philé, composé de trois rangées de plantes de papyrus, dans trois états différents de croissance. La première rangée a huit plantes en pleine fleur, et huit autres qui s’épanouissent ; la seconde rangée, seize fleurs épanouies ; et la troisième rangée, trente-deux boutons de papyrus : en tout soixante quatre plantes. La tige de chaque plante se distingue par sa grosseur et sa couleur, et se prolonge jusqu’aux bandes horizontales qui les lient ensemble autour du fût.
15. 
Chapiteau du portique d’Edfu, 145 a.c., représentant le palmier, orné de neuf branches. Les fasces horizontales du chapiteau, en forme de palmier, différent des fasces de tous les autres chapiteaux, en ce qu’il y a toujours une ganse pendante.

4. 
Chapiteau d’un temple dans l’oasis de Thèbes, représentant une collection de plantes aquatiques, à tiges triangulaires attachées autour dÆun seul papyrus en pleine fleur.
5. 
Chapiteau pris du portique d’Edfa, 145 a.c., d’une structure semblable à celle du No. 4.
6. 
Chapiteau du principal temple de l’île de Philé, 106 a.c. Papyrus en pleine fleur entouré d’autres plantes de la même espèce dans différents états de croissance.
7. 
Chapiteau d’un temple dans l’oasis de Thèbes.
8. 
Chapiteau de la colonnade de l’île de Philé, représentant seize fleurs de lotus liées ensemble sur trois rangées, vues en élévation.
9. 
Chapiteau No. 8, vu en perspective.
10. 
Chapiteau d’un temple dans l’oasis de Thèbes, représentant huit fleurs de lotus liées ensemble sur deux rangées.
15. 
Chapiteau du temple hypèthre inachevé de Philé, composé de papyrus dans deux différents états de croissance, placé sur trois rangées. La première, composée de quatre plantes en pleine fleur, et de quatre hautre qui s’épanouissent ; la seconde, composée de huit ou pleine fleur mais plus petites ; et la troisième, de seize encore plus petites.
17. 
Chapiteau, forme gréco-égyptienne, mais datant de la période romaine, très remarquable en ce qu’il montre combiné ensemble, les éléments égyptiens et grecs savoir : papyrus, dans deux états différents de croissance, accompagné de l’acanthe et des tendrons du chèvre-feuille.

1. 
Orenement de la partie supérieure des murs d’un tombeau de Benibassan.
2. 
Idem,  Idem.
3. 
Idem, de Karnac, Thèbes.
4. 
Idem, de Gourna, Thèbes.
5. 
Idem, de Sakhara.
6. 
Décoration de la moulure, dite torus, de quelques-unes des plus anciennes tombes dans le voisinage des pyramides de Gizé.
7-9. 
Pris d’un sarcophage en bois.
10. 
Pris des tombeaux d’El Kab.
11. 
Pris des tombeaux de Bénihasran.
12. 
Pris des tombeaux de Gourna.
13. 
Idem.
14. 
Idem.
15. 
Pris d’un collier.
16. 
Pris de la partie d’un mur de tombeau, la plus rapporchée du plafond, Gourna.
17-19. 
Diverses parties d’un collier.
20. 
Pris d’un mur de tombeau.
21. 
Pris d’un collier.
22. 
Pris de} la partie supérieure d’un mur de tombeau, Sakhara.
23. 
Idem, Thèbes.
24. 
Pris d’un collier.
25. 
Pris d’un mur de tombeaua, Gourna.
26. 
Pris d’un sarcophage.
27. 
Pris du mur d’un tombeau.
28. 
Pris d’un sarcophage.
29. 
Pris de lapartie supérieure d’un tableau.
30. 
Arrangement de lignes pris de lambris feints
31. 
Pris d’un sarcophage, Louvre.
32. 
Ornement du mur d’un tombeau à Gourna, représentant le lotus à plat et en élévation.
33. 
Pris d’un plafond à Medinet Haboo.
34. 
Arrangement de lignes pris de lambris feints des tombeaux.

Les Nos 1-5, 10, 11, se trouvent toujours sur la surface verticale, et sur la partie supérieure des murs des tombeaux et des temples. Les Nos, 7-9, 12, 14, 18, 20, sont tous tirés des mêmes éléments, savoir : du lotus dans une position pendante, avec une grappe de raisins intermédiaire. Cet ornement égyptien, d’un usage si continuel, ressemble tellement dans quelques-unes des ses formes, à la moulure grecques connue généralement sous le nom de moulure en quart de rond, que nous sommes fortement portés à croire que la moulure grecque en a tiré son origine. Les Nos. 13, 15, 24, 32, font connaître un autre élément de l’ornementation égyptienne, tirée des feuilles séparées du lotus.

20