Page:Ovyn - Thobie, Tragi-comédie nouvelle, 1606.pdf/32

Cette page n’a pas encore été corrigée
32

Quele foir foit venu, il faira clair de Lune, Mais on logerons nous ? Azarie.

Là on i’ay de couftame. Ils s’acheminent & la mere fe complaint.

Anne mere de Thobie. Ochetif que tu es, ô pauure malheureux, Nete fuffifoit il d’anoir perdu les yeux, Sans enyoyer ainfi ton cher enfant Thobie En fi lointain pays, tu n’as donc plus enuie De viure deformais qu’en mifere Pleust or(à l’Eternel)ie le dy de bon ceur. Dse ie fuffas defia os ie feray fansdoubte M Paranant qu’il foir pen tant fon mal ie redoubte.ns Thobiele pere.

4e valent ces difcours que feruent ces propos, Allez, nous reuerrons nostre fils bien difpos, A tout le moins il est accompagvé d’vn guide Qui congnoift le pays fi n’estpoint tımide. & douleur :

Thobie & Azarie reuiennent. H Thobie le ieune.

N’estes vous pointlaßé comme moy, Azarie, l’ay fi grand mal es pieds permettez, ie vous prie Queieles lane vn peu dedans ce fleuue icy, Repofez vous pendant. Illaue les pieds & crie. Ah qu’eSt-ce que roicy.