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Au peril de mon corps, mejme de mon ame Degarder vostre fils, de mal, de mort, de fl amme A nne.

Pleuft a Dien que iamais n’eußions en congnoiffance A cest homme Gabel, que cefte finance il enprunta de nous eust efté dans lamer Ie n’aurois maintenant vn courowx fi amer. Thobie le pere.

Defieunez mes enfans il vous en faut aller. Thobie le ieune.

Adieu mon pere adieu nous ne ffaurions mang er. Thobie le pere.

Pour Dieu mon cher enfant prens conge deta mere, Tobie le ieune.

Si ie luy dis adieu i’accroiftra, fa mifere. Thobie le pere

Meffager mon amy, ayez, toufiours le foin Deman vnique fils, iene retiendray point y ous eftant de retour voftre peine fullaire, Dien vous conduife en paix. lo Thobie le ieune.

Adieu man pauur e pere, Ma cheremere adieu parlez à vostre fils. A Due.

Helas mon cher enfant plus parler iene puis. A zarie.

Madane appaifez-vous quittez, cete triteffe, Caril faut pour vn temp : que vostre fils vous la ffe, Nen nan ne redoutez qu’il demeure iamais, Parauant qu’il foit peu vous en refiouyr es. Thobie le ieune.

Allons mon compagnon, le grand Dieu Tout puil COm

Sant Soit au millien de nous, cheminons infqu’a tant