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A zarie. C’eft tout mon exercice, I’ay efté en 7agez, plus de cinquante fois Et n’i à d’icyla, mont, campaynen bois Dent ie n’aye le non, mais quel rgent affaire Astu en ce fays.

Thobie le ieune. il eft deu a monpere : Grande fonme d’argent, m’y veut ensioyer Pour voir fi ie pourray c’eft arg ent receuoir. A zarie.

Qui est roftre debteur commme eft— ce qu’il fe nomme.

Thobic le icune. On l’appele Gabel,

A zarie. C’eft vn trefhonnefte homme. Thobie le ieune.

Quoy, le congnoiffez vous ? Comment l’auez, vous v es.

Azarie. Ie fray bien quel il eft & qu’elle eft fa verta. Thobie le ieune.

V enez, auecques moytrouuer n peu mon pere Pour vous louer alay, car te lay veux complaire : O qu’il fer a ioyeux qua Ohe’ay fi tost tronué rn fi bon meffager : Mais le voila venir qui chemine a grand peine, Voicy vn meffarer lequel ie vous ameime. D.

nd il orra parler M D Thobie le pere.

D’ou es tu mon amy, es tro vray melager,