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dan Thobiele pere. Mon filstrouue quelqu’vn lequel vous y conuoye. Thobie le ieune

Mais moy eft ant abfent vous n’aurez, nulle ioye, Toutesfois de ce pas ie m’en vay y pouruoir Car ie veux obferuer toufiours vostre vouloir. Anne.

Dites noy mon amy ou est allé Thobie, Thobie le pere.

Il reuiendra bien-toft Anne ma bonne amye, le luy ay commandé d’aller veoir s il pourra Trouuer vn Meffager qui le conuoyera En Ragez la Cité.

Anne. Hé ! que penfez, vous fair e V oulez, vous noftre fils fi loin de nous distraire, Si to v as mon foucy en fi loint ain Ie te peux bien bai fer, ôregrets, ô ennuys, V enez, n’accompaigner, las helas ie me pafme Ne te verray-ie plus ? pays

Thobie le pere. Tout beau tout beau ma femme, Vous fauez, qu’il m’.st deu il y a ià long-temps Grande fomme d’argent, re feay qu’il est conttant m’est obligé,

Gabel m’est oblig é, o de vray il ne reste Qu’al’alier recepuoir, ceft homme eft i honne te Qu il aymer oit pluStost mille morts encourir Queryer à jon fait.

Anne. V ous me faicles mourir, Ce n’eft pas ce defy qn’apportela crainte, Main c’est vne fragessr qui a mon ame allamt ?, Pote

Con