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Et qui fistes d’un rien c’eſte machine ronde : Siyez pitié de moy, ie vous ſupplie Seigneur, Mettez moy en repos, faut il qu’un tel malheur Rengrege mon tourment, all se ne dois plus viure, Mort approche de moyie de fire te Suyure, Que puis-ie defirer maintenant icy bas 2 uis que tout me conuie a chercher le treſpas, susi bien ie ne puis plus eftre fecourable Aux paurres indigens, ny aux morts pitoyable Mon fils approche toy. Thobie le icune. Mon pere me voicy Mais pour l’amour de moy ne lamentez ainſi Dies et-il pas puiſant pour vous rendre la vere Ainſi qu’il à permes que vous l’ayez perdeë Sçauez vous pas que Iob fut n’aguere vexé Plus que vous mille fois, mais ce voyant bleßé, Il enttouſiours recours à la bonté ſupreſme Combien que ſes parents ſe mocquoyent de luy meſma, Il n’est iamais forty de fabowche vn propos Sinon qu’a publier de l’Eternel le los, Außi chacun leveoit restauré dis dommage, Que Sathan à ſi fort verfé fur fon meſnage, Mon pere, excuſez moyi’augure en mon cerneau, Quvniour vous reuerrez ce lumineux flambeau Et crois que pour le fait de sarra ma couſine Tous ces maris eštoyent de l’efpowſer indigne, n laidos con lointaish Holzootencie misschien iets signeet Rabba álagio