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Maintenant congnoftront, tant d’infames lubricques Combien Dien eft pu : fant, combien fon faint nom Doit eftre redoute, de route nation. Anne.

il est vray, mon enfant, mais allons ie te prie, A ton pere parler, de ceste Tragadie. Thobie le ieune,

Aquoy faire celà, ne lny en parlez pas ? Car vous ananceriez, de beaucoup fon trefp as, Hé ! le voudriez-vous raconter a mon pere Bon Diengardez-vous-en, taifez-vous ma mere. Anne.

T oufiours le fe aura-i’il, ie veux l’ofter d’efmoy, Thobie feauez-vous-rien, que faites vous fi coy. Thobie le pere.

Comment fçauez-vous-rieniquel bruit court il en s Anne.doHT

Ce que l’on va difant ne vous eft pas vtille, Mais ne vous fafchez’point, c’est qu’il court vngrand Qu’a mefme heure, momet à la mefme nuit, (brnit Que ce mefehant oifeaw vous euft rauy la venë, V ostre Niepce Sarra fe veid bien efperdue. Thobie le pere.

Contez moy viftement fans me Dites donc quel mechef on bien quel deflaifir (vile.

faire languir, Ta chez Raguel,

Anne. tsit rol, no Ah ! ie vousle vay dire, Vn efprit infernal a bien ofé occire Sept marys à Sarra g les a efiranglez, N eft.ce pas grand pitié ? idod 1 lThobiele pere.

Grand Dien, quigounernez Par vostre feul pOuHor le Ciel, la terre, l’onde,