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A ppellé Raguel, entendre tu dois, Qu’il à en fa maifon, rne autant belle fille Qui foit dans l’vniners, voire la plus habille Qui foit danslepays, on pourroit tournoyer Les champs Helijeens parauant quetrouwer Fille qui luy femblaft, toutesfois, 1 hobie, Elle à en fept mars, qui tous ne font en vie. Thobie le ieune.

Comment c’eft faict cela ? Anne.

L’on dit qu’A fmodeus Les à tous eftranglez en terre eftendus. Thobie le ieune.

Et ne parle t’on poiut de Sarra, ma Coufine, Anne.

L’on dit qu’ell’n’a nal mal Thobie le ieune.

Voyez quelle ruyne. Anne.

Qu’en dis-tu mon enfant, le fairons nous fauoir A ton pere, auiourd huy : Thobie le ieune.

Difons luy à ce for, Maistous ces feptmaris ditez, moy, ie vous prie, Onsils en de Sarra tous fept la compagnie ? oh Anne.

Non, l’on tient que pas vn ne luy a habité, Et qu’ils aymoient Sarra pour la lubricité, C’eft pourquoy, l’Eternel ne trounant nul d’eux digne, , N’a permis leur fouffrir iouir de ta Coufine. Thobie le ieune..

Que fi cela est vray, elle doit bien loiüer Le Dieu du firmament, quant eg quant voier 1 Jan nom immortel, mil o mille cansicques,