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Anne. Mais c’eft vn vitapere D’aller iournellement dans chafque Cymetiere Enfosir tant de corps, cela nemarrée point. Thobie le ieune.

Il me fersble à l’o sir que quelque mal le point, ZJelas ! qu’auroit il been allons le vecir, ma mere. Anne.

Mon mary, qu’auez, vous ? Thobie le ieune.

Hé ! qu’auez, vos, mon pere. Thobie le

Helas ( mon cher enfant) le fupport de ma vie, Fnoyfeas malheureux m’a la vese rauie. Qu ay-ie fait contre toy (Moteur de l’vniuers). Pour auoir fi fondain perdu ces deux efolairs, Tu les auois plantez, bar ta feule parele An plus haut de mon chef, pour contempler le role De ta dininité, donc ie ne verray plus Ce bean folcil qui fai Et que Les praiz. font vest us Defi belle cou ! eur, raieunißant la terre : Helas’(o Eternel)toufiours apres laguerre, l’on efpere la paix, F moy feul malheureux, Qui a peine es forty des mains de tes haineyx. Penfant eftre efchappé de leur cruelle rage T’endure encor du mal fouffre dauantage Toytesfois (min Seigneur) ie te pri garde moy. De murmurer iaman contreta faincte loy. pere.

2. Anne.

Ne difois-ie pas bien, voyez, comme il endure, ZA fEauras maintenant fi ton Dieu aura cure