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De nous abandonner pour enterrer vn mort, Mais ie l’entendz venir hé paix, ie vous enprie Ie luy diray fort bien ? Thabie le pere.

Meßieurs, ie vous fupplye. Aw nom de l’Eternel, du grand Dieu viuant M’excufer, de ce que i’ay tardé trop long-temps. Le Voifin,

Quelle mode est ce-cy ? comment est-ce la chere, Dont ts nous menaços tout maintenant nous faire, Inmiter fes amis, pour ainfi les quitter, A propiement parler, c’eft, c ’est les defpiter.

Thobiele pere. Grand Dieu, que ie fuis las, & encore ma femmme : Anecque s mon oifin, vont reputer a blafme L’æuure que tu cheriz. (ô Eternel moteur) Guide moy cependant que le fommeil rainqueur M’accable tout a.coup : Anne.

P’oyez, en quell’erreur, Voyez en quel danger cet innocent nous iette, Quoy ? il femble à le voir que la mortil fouhaitte, 1l ne s’enquefte-point fi ces cores fon : infaiéls, Et les prend fur fon col, ainfi qu’vn porte-faix, Qui par les carrefours va chargé de fagotz, Sans redouter en rien n’y prifons n’y cachotz : Il me faira mourir, plustoft ie defire de r’enchoir au malhear Perir, que o martire

Auquel par trop long-temps nous auons demeuré. Thobie le ieune.

Ma merece T’yran a esté maffasré Quinous haiffoit tan t ?