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Mon fils ie voudrois bien inuiter A banqueter chez, nous, allez, c’eft mon aduis, Defpefchez de prier ceux de noftre lignee, Car il eft aniourd’huy vne fainte.iournee. amis

Les Voifius de Thobie le viennent veoir.

Dieu vous gard’mon voifin, benit foit le beau iour Qui me fait maiutenant croire votre retour, Comment ? d’ou venez, vous ? contez, moy ie vous prie De quel lieu, quel pays, depuis vostre partie Auez, vous frequenté : chacan vous penfoit mort Dequoy vous fachez vouszi’ay plus dereconfort Puif-que ie vous renoy que de mon propre pere, Voftre fils ejt bien fain, anßi eft bien fa mere, Ne vous attristez point. Thobie le pere..

Tous mes biens font perdus. KOT Le Voifin. p iiroM Ne croiez, pas cela, Ils vous ferontrendus, Thobie le ieune, reuient Pere, l’vnm’a promis d’vne amiable forte, De venir a ce foir pour l’amour qu’il vous porte, Mais vous ne fauez. pas, comme en m’en reuenant I’ay trouné vn corps mort far la terre gifant, Et croy qu’en l’a occis. Thobie le

Mon Dieu, comment ir ay ie ! l’aymonparent chez, moy fi pourtant l’ofteray-is QHant-ie deurous quiter parens eg amis Il faut des ce iourd huy quil foit en terre mis. pere.

Son arriue.

parent Soyez, b’en reuenu mon Compere I hebie, Frajment ie nepenfosiamais vous yoir en vis,.