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Q’en dites vous ma fæur Iln’eft que fa patrie, Poar le moins l’on n’y voit aucune idolatrie :. Quelqu’vn de nos amiu naus voyans defpourueuz, „Aura pitié de nous fi nos biens font perdus, Dieule Dieu d’Abraham n’aborné fa puiffaace, ô tout-puißant, tu es noftre efperance, Außi,

Tupeux nous remplacer dedans noftre maifen Ayans esté chafſez., non pour autreraifon Den’anoir obey a ux Tyransd Aßirie, 2uim’ont rauy mes biens recherché ma vie, 7 * peux par ta bonté, (o fouserain Meteur,) Nous mettre en liberté apres tant de malheur, Iu fais quand il te pla St defcendre la tempefte Condre les Rois crmelz qui ton peuple moleftent, Ils te font tous fwiets, außi bien comme nous, Bien qui’ils ayent pouuoir de commander a tous : Celuy qui cempofs d’vn beaurien tout le monde, Peut-il pasrens erfer le ciel la terre.l’onde, N’eSt ce pas fa bonté qui rafferene l’air, l Et fait ceffer les vents qui grondent fur la mer, C’est pourquoy, Eternel, heureux qui fuit la voye Detes commandemens qui ne fe fouruoye DA jentier de tes loix, car c’eft le vray chemin Pour paruenir vn iour au Royaume fans fin, Offrons lay noftre ceur, &auec reserence Confeffons que nos maux procedent de l’effenfe Faile contre fon 730124 ; il eft Dieu d équité, Etcrains quenel’ayon grandement irrité, Nous fommes teus pesheurs, ennl ne pourra dire N’auoir iamais faily car fommes enfans d’ire, Nous meritons à droit les iuftes chaftımens, Pour n’auoir olbferuéles facrez mandemens : Mais quoy apres anoir fouffert tant de miferes. Nows vocy reuenas an terroir de nos peres. procedent de l’affenfe E.