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414 MTAMORPHOSES. la soif brûle sa gorge aride. H repousse l’or qui lui fait subir de justes tortures ; et, tendant au ciel ses mains et ses bras tout brillants d’or : « Pardonne-moi, Bacchus, dit-il. Je suis coupable. Prends pitié de mon sort, je t’en conjure, et délivre-moides maux enfantés par une illusion. » Les dieux sont indulgents. Désarmé par cet aveu, Bacchus révoque sa promesse et retire à Midas son funeste présent. « Pour que tes mains, lui dit-il, ne soient plus empreintes de cet or aveuglément convoité, va te plonger dans le fleuve voisin des superbes remparts de Sardes. Franchis le sommet de la montagne d’où tombent ses eaux ; remonte jusqu’aux lieux où il prend naissance, et, dans l’onde qui à sa source mêmejaillit en flots écumants, baigne ta tête, et purifie à la fois ton âme et ton corps. » Le roi, docile à cet ordre, se rend au Paclole. La puissancede tout changer en or passe du corps de Midasdans le fleuve. Le germe, déposéjadis dans ses eaux, dissémine, encore aujourd’hui le précieux métal à travers les champs qu’il arrose. APOLLON DONNEA MIDASDESOREILLES D’ANE. IV. Guéri de sa passion pour l’or, Midasaimait les champs, les Uni, et invisomerilustorqueturah auro. -150 Adcoelumque manus, et splendidabrachialollens : « Daveniam, Lenoeepater.Peccavimus, inquil. Sedmiserere, precor, speciosoque eripedamno. » Mitedeumnumen.Bacchuspeccassefatentem Reslituit, paclamquefidem, datamunera, solvit : 155 « Nevemaieoptalomaneascîrcumîitusauro, Vade, ait, ad magnisvicinumSardibusamnenî ; Perquejugummontislabentibusobviusundis Carpeviam, donecveniasad fluminisortus : Spumiferoque tuumfonti, quaplurimusexil. 1-10 Subdecaput, corpusquesimul, simuléluecrimen. » Rexjussaisucceditaquai.Visaureatinxit Flumen, et humanode corporecessitin amnem. Nuncquoquejam veterisperceptoseminevence Arvarigent, auromadidispallentiaglebis. 145 MID£PHCEEUS ADEES ASIK1KAS TKIEniT. IV. Ille, perosusopes, silvaset rura colcbat,