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LIVRE ONZIÈME ORPHEEESTDECHIRE PARLESBACCHANTES. — UNSERPENT ESTCHANGÉ EXPIERRE. I. Tandis qu’Orphéeentraîne les forêts, les animaux féroces et les rochers, sensibles à ses magiques accords, les Ménades, couvertes de la dépouille des bêtes sauvages, et agitées par les fureurs de Bacchus, l’aperçoivent du haut d’une colline, mariant sa lyre à sa voix. L’une d’elles, les cheveux épars, s’écrie : « Voilà, voilà celui qui nous méprise. » A ces mots, elle frappe de son thyrse la bouche mélodieuse du prêtre d’Apollon. Maisle thyrse, entouré de feuilles, n’y laisse qu’une légère empreinte. Une autre lui lance un caillou qui fend l’air. Mais, vaincu par les accents et la lyre harmonieuse d’Orphée, il tombe à ses pieds, et semble LIBER UNDECIMUS OBrHEUS A BACCIIIS DISCERPTUS. — AKGUIS ïti LAPIDEM CONVERSDS, I. Carminédumtali silvas, animosqueferarum Threiciusvates, et saxasequeutîaducit, EccenurusCiconum, tectcelymplialaferinis Pectoravelleribus, tumulide verticecernunt Orphea, percussissocianlemcarminanervis. "> E quibusuna, ievemjaclatocrineper auram : « En, ait, en hicest nostriconteraplor ; « et haslam Yatisapollineivocaliamisit in ora, Ouïefoliisproesulanotamsinerulnerefecit. AUcriustelumlapisest. Quimissus, in ipso 10 Aèreconcentuvictusvocisquelyroequeest ;