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LIVRE X. 395 METAMORPHOSE DADONIS EXANEMONE, DATALA.NTE ETD’HIPPOMESE ENLIONS, HEMENTUA ENMENTHE. VUI. « Cependantle fruit d’un horrible inceste avait crû, et cherchait à s’ouvrir un passage hors du tronc où sa mère était cachée, et dont les flancsappesantis se dilataient de plus en plus. MaisMyrrhamanquait de voix pour exprimer’sa douleur. Au moment d’être mère, elle ne pouvait appeler Lucine à son secours. L’arbre semble en travail, se courbe et pousse des gémissements redoublés ; il est baigné des larmes qui s’échappent de son ècorce. Lucine, attendrie, s’approche de l’arbre en souffrance ; elle y porte ses mains, et prononce les paroles propres à l’accouchement. L’arbre se fend, l’écorce s’ouvre : il en sort un enfant qui crie. Les Naïadesretendent sur l’herbe tendre et l’embaument des pleurs de sa mère. L’Envie elle-même vanterait sa figure. Il ressemble à ces Amours que les peintres représentent nus sur la toile ; et, si l’on veut que l’œil s’y méprenne, qu’on lui donne un carquois, ou qu’on l’ôte aux Amours. Le temps fuit à notre ADONIS INANEMONES !, ATALAXTA ETHIPPOMEXES IXLEO.NES, MEXTHÀ IXS1ENTHASI HUTANTUR. V1I1. « At maieconeeplussubroborecrèveraiinfans, Quairebalque viam, quase, génitricerebcta, Exsereret.Mediagravidustumetarboreventer ; 505 Tenditonusmatrem ; nec babentsuaverbadolorcs ; NecLucinapotestparienlisvocevocari. Nitentitamenest similis, curvataquecrebros Datgemitusarbor, lacrymisquecadentibushUmet. Constititad ramosmitisLucinadolentes, 510 Admovitque manus, et verbapuerperadixit. Arboragitrimas, et lissacorticevivum Reddit’onus, vagitqucpuer ; quemmollibusherbis Naidesimposilumiacrymisunxer2parentis. Laudaretfaciemlivorquoque.Qualianamque 515 CorporanudorumtabulapingunturAmorum, Taliserat ; sed, ne faciatdiscriminacultus, Aulhuicaddelevés, aut illisdemepharetras. Labilurocculte, fallitquevolatilisoetas ;