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MÉTAMORPHOSES

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coups de ciseau, n’offre qu’une ébauche imparfaite. La partie des pierres où un suc liquide se mêle à la substance terreuse se métamorphoseen chair ; la partie solide, que rien ne peut ramollir, se change en os ; les veines conservent la même forme el le même nom. En quelques instants, par la volonté des dieux, les pierres que lança Deucalionrevêtirent la forme de l’homme, el les femmes naquirent des pierres jetées par la main de Pyrrha. Voilà pourquoi nous sommes une race dure— et infatigable : tout en nous révèle notre origine. APOLLON TUELESERPENTPVTHON’. VII. La terre créa spontanémenl les autres animaux avec diverses formes. Lorsque l’eau déposée dans son Sein se fut échauffée aux rayons du soleil, el que la chaleur eut mis en fermentation le limon des marais, le germe fécond des êtres, nourri par un sol vivifiant, s’y développa, comme dans le sein maternel, el prit an y séjournant une forme particulière. Ainsi, quand le Nil fécond quitte les campagnesencore humides et ramène les eaux dans leur Nonexactasalis, rudibusquesimillimasignis. Qutctamenex illisaliquoparshumidasucco, El lerrenafuit, versaest in corporisusum ; Quodsolidumest, Hectiquenequil, mulaturin o^sa ; Quodmodovenafuit, subeodemnominemansil. 410 Inquebrevispalio, Superorumnumine, saxa Missavirimauibusfaciemtraxerevirilem, Elde femineoreparataest femiuajactu. Indegenusdurumsumus, experiensquelaborum, Et documentadamusqua simusoriginenali. ilS PÏTIIOXEJI ÀPOLLO IXTERFIC1T. Vil. Coeleradiversislellusanimaliaformis Sponlesua peperil.Poslquamvelushumorab igné Percaluitsolis, coenumque udtcquepaludes lnlumuereoestu, fecundaquescminarerum, Vivacinutrilasolo, ceu matrisin alvo 120 Crevcrunt, faciemquealiquamcepercmoraudo. Sicubi deseruitmadidosscplcmfluusagros Nilus, et autiquosua fluminareddiditalvco,