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LIVRE I. 19 diminuent. Après de longsjours de désastres, les arbres montrent leurs cimes dépouilléeset, leurs feuilles limoneuses. DEDCALIOX ETPVRRIIAREPEUPLENT LATERRE. VI. L’univers renaissait. En le voyant transformé en un vaste désert où règne partout un profond silence, Deucalion fond en larmes, el parle ainsi à Pyrrha : « 0 ma sœur ! ô mon épouse ! seule femme échappée à la mort ! loi qui m’es unie par une même origine, par la parenté et par les nœudsdu mariage, aujourd’hui le danger resserre encorenos liens. De l’aurore au couchant nous formons seuls le genre humain ; la mer a enseveli tout le reste. Que dis-je ? en ce moment même, nos jours ne me semblent pas loul à fait en sûreté ; des nuages portent encore l’effroi dans mon âme. Chère Pyrrha, quel serait ton destin, si tu eusses échappé sans moi à ce grand naufrage ? Comment, seule, aurais-tu supporté tes alarmes ? qui t’aurait consoléedans ta douleur ? Pour moi, si lu avais péri dans les flots, lu peux m’en croire, je t’aurais suivie, ô mon épouse ! et la mer m’eût englouti avec toi. Puissé-je, par Postquediemlongamnudalacacurainasilvce Oslendunt, limumquetenentm fronderelictum. DEUCALION’ ETPVRRIIA IIITMAXBÎI BEFARAXT GEWTS VI. Peddilusorbiserat.Quempostquamviditinanem, Et desoiatasagerealta silentiaterras, Deueaiion, lacrymisita Pyrrhamaffaturoborlis : o.’itJ « 0 soror, o conjux, o feminasolasupersles, Quamcommunemihigenus.et patrueîisorigo, Deîndetorusjunxit ; nuncipsapericulajungunl ; Terrarum, quascumquevidentoccasusel orlus, Nosduoturbasumus ; posseditcoeterapoiitus. Z’J Xuncquoqucadhucvitfenon estfiducianostra1 Cerlasalis : terrenteliamnumnubilamenlem. Quidlibi, si sinemefalisereptafuisses, Nuncanimi, miseranda, foret ? quosolatimorem Ferremodoposses ? quo consolantedolores ? 5C’. Namqucego, credemihi, si le modopontushaberet, Tesequerer, conjux, et me quoqucpontushaherel.