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LIVRE VIII. 515 tant tandis qu’elle flottait sur mes ondes : « 0 toi, m’écriai-je, « dont l’empire ne le cède qu’à celui des deux, toi qui règnes sur « les vastes mers, dieu du trident, toi chez qui va finir mon cours « et auquel nous allons tous apporter le tribut de nos eaux, Nep « lune, sois-moi propice et prêle l’oreille à mes prières. J’ai fait « le malheur de celle que je tiens dans mes bras. Si l’humanité et « la justice avaient eu quelque pouvoir sur le cœur de son père, « s’il avait été moins cruel, il eût eu pitié d’elle, il m’eût parti donné à moi-même. Prolége-la, je l’en conjure. Accorde une « place à une fille jelée dans les flots par un père barbare, ou « laisse-la se changer en une île que je puisse embrasser de mes « eaux. » Le dieu des mers inclina sa tête, et d’un signe ébranla son humide empire. La Nymphe frémit. Elle nageait pourtant, el je pressais son sein palpitant. Au milieu de ses caresses, je sentis son corps se durcir et sa poitrine disparaître sous une couche de terre. Je parlais encore, et déjà une autre couche avait couvert ses membres. La Nympheétait métamorphoséeen île. » Excepi, nantemqueferens : « 0 proximaccelo c Régnavagai, dixi, sorlite, Tridentifer, undoe, 593 « In quo desinimus, quo sacricurrim.usamnes, a Hueades, atqueaudiplacidus, Neptune, precantem. « Huicego ; quamporto, nocui.Si mitiset tcquus. « Si paterUippodaraas, aut si minusimpiuscssel,. « Debuililliusmisereri, iguoscereuobis. G00 « Afferopem, niersseque, precor, fcritalepalerna « Da, Neptune, locum ; velsit locusipsalicebit, « Hunequoquecomplcclar. » Movilcaputaiquorcusrex, Concussitquesuisomuesassensibusundas. ExtimuitNymphe.Nabattamen.Ipsenatanlis 605 PcctoratangebamIrepidosalientiamolu. Dumqucea contreclo, lotumdurescercscusi Corpus, et iuduclacondipraicordiaterra. Dumloquor, amplexaest artus novalerra.naUinles, Etgravisincrevitmulalisinsulamembris. » 610 18