Page:Ovide - Métamorphoses, traduction Gros, 1866.djvu/29

Cette page n’a pas encore été corrigée

LIVRE I, 15 sage terrible ; sa barbe est chargée de brouillards ; Fonde coule de ses cheveux blancs ; sur son front siègent les vapeurs ; l’eau dégoutte de ses plumes et de son sein. A peine a-t-il pressé de sa large main les nuages suspendus, que soudain éclate un horrible fracas, et des torrents se précipitent du haut des cieux. La messagère de Junon, nuancée de diverses couleurs, Iris pompe les eaux qui vont alimenter les nuages. Le laboureur éploré voit ses moissons renversées, ses espérances détruites, el le travail d’une longue année s’évanouit en un instant. Le courroux de Jupiter ne r : e borne pas aux ressources de son empire ; Neptune, son frère, lui prêle le secours de ses ondes. Il convoque les fleuves. Dès qu’ils sont accourus dans le palais de leur roi : « Une longue exhortation, dit-il, serait inutile en ce moment. Déployezvos fortes, il le faut ; ouvrez vos demeures souterraines, brisez vos digues, et donnez l’essor à toute la rapidité de vos flots. » Il dit. Les fleuves rentrent dans leurs retraites, repoussent leurs barrières, et d’un cours impétueux s’élancent dans l’Océan. Neptune lui-même frappe la terre de son trident. Elle s’ébranle, el, par celle secousse, ouvre les réservoirs des eaux. Les torrents débordés roulent à travers les campagnes, Barbagravisnimbis ; canisnuitundacapillis : Fronlesedentnebuloe ; rorantpennaîquesinusque. Ulquemanulalapendentianubilapressit, Fit fragor ; binedensifundunturab aHherenimbi. NunliaJunonisvariosindutacolores, 270 ConcipitIris aquas, alimenlaquenubibusaffert. Slernunlursegetes, et deploralacoloni Votajacent, longiquelaborpéritirritusanni. Neccne’ocontentasuo Jovisira, sedillum ,. rimruleusfraterjuvalauxiliaribusundis. 27.’i <"onvocathic amnes.Qui, postquamteclatyranni înlraveresui : « Nonest hortaminelongo Nunc, ait, utendum.Vireseffunditevestras ; Sicopusest ; aperitedomos, ac, moleremola, Fluminibusvestristolasimmiltitehahenas. » 280 Jusserat.Hi redeunt, ac fontibusora relaxant, Et defrenalovolvunturin oequoracursu. Ipsetridentesuo terrampercussit ; al illa Inlromuit, motuquesinuspatefteitaquarum. •Kxspatiala ruunt per aperlosfluminacampos, 2K.’<