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LIVRE VU. 255 a reçus par sa bouche ou par sa blessure, sa barbe et ses chevaux, dépouillés de leur blancheur, noircissent tout à coup ; sa maigreur disparaît ; sa pâleur et ses rides s’évanouissent ; un nouveau sang circule dans ses veines, el son corps prend de l’embonpoint. Éson étonné, retrouve la vigueur dont il se souvient, d’avoir joui quarante ans auparavant. LAJEUNESSEESTRENDUEAUXKOUBIUCES DEBACCIiUS. KL Du haut des cieux Bacchus avait vu cette merveilleuse métamorphose. Instruit que ses nourrices pouvaient recouvrer leur jeunesse, il demanda celle faveur pour elles à la fille d’Éélès. MÉDÉEPAITTUERPÉLIASPAKSESFILLES. IV. Cependant, infatigable dans ses perfidies, Médée feint de haïr son époux, et court en suppliante au palais de Pélias. Comme’ il-était accablé du poids de l’âge, ses filles reçoivent la princesse/ En peu de temps elle gagne adroitement leur cœursous le voile de l’amitié. Au nombre de ses bienfaits, elle place surtout le prodige t Autore açceptos, aut vulnere, barbacomajque Canitieposilanigrumrapuerecolorem. Puisafugitmacies ; abeuntpallorquesitusque ; 290 Adjectoquecavoesupplentursanguinevenai, Mcmbraqueluxuriant.JEsonmiratur, et olim Antequaterdenoshune se reminiscilurannos. 13ACCUI SUTEICIDUS JBVESTOS REDDITUR. III. Videraiex alto lanti miraculamonstri Liber, et admonilusjuvenesnulricibusannos 295 Possesuis reddi, petit hoc Jietidamunns. SIEBEA PELUiHUASMPELUTUTPATREM KECEST. IV. Nevedolicessent, odiumcum conjugefalsum Phasiasassimulal, Pelioequead liminasupplex Confugit.Alqueillam, quoniamgravisipsesenecta, Excipiuntnatoe.Quaslemporecalîidaparvo 500 Colcbisamiciliaimendacisimaginecepil. Dumquerefert, inlcr meritorunimaxima, demplos .15