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MÉTAMORPHOSES

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des coteaux, sa têle la cime du mont, ses os des pierres : enfin tout son corps prend un immense accroissement, et le ciel (dieux, vous l’avez ainsi voulu) repose sur lui avec ses myriades d’étoiles. PERSÉEDÉLIVREANDROMÈDE. V. Eole avait renfermé les vents dans leur prison éternelle, et Lucifer, qui appelle les hommes au travail, brillait au ciel du plus vif éclat. Persée reprend ses ailes el les attache à ses pieds. Il s’arme d’un glaive recourbé, et fend d’un vol rapide les plaines de l’air. Il néglige autour de lui et au-dessous de lui des pays immenses pour fixer ses regards sur les peuples d’Ethiopie et les champs de Céphée. Là l’innocente Andromède, par ordre du cruel Ammon, expiait le vaniteux langage de sa mère. En voyant ses mains attachées à un rocher sauvage, si une brise légère n’eût agité ses cheveux, si des larmes n’eussent coulé de ses paupières tremblantes, Persée l’aurait prise pour une statue de marbre. A son insu, un feu soudain l’embrase. Il reste immobile, et, ravi de tant de charmes, il oublie presque de battre des ailes. Quodeaputantefuit, summoe : t in montecacumen ; Ossalapisfiuul.Tumparlesauclusin omnes, Grevitin immensum(sic, di, staluistis), el omne 6G0 Cumtôt sideribusccelumrequievitin illo. ANDROÏIEDAM LIBERAT PERSEUS. V. ClauseratIîippotadcsoelernocarcereventos, Admonitorque operumcoeloclarissimusailo Luciferortuserat. Pennisligatilleresumptis Parteab utraqucpedes, leloqucaceingilurunco, GG5 Et liquidummotislalaribusaéralindit. Gentibusinnumeriscircumqueinfraquerclictis, /Elhiopumpopulos, eephciaconspicitarva. Illieimmerilammaterna ; penderelingure Andromeûan poenasimmilisjusscratAmmon. G7U Quamsimulad durasreligatambracbiacautcs ViditAbanliades, nisi quodlevisauracapillos Moverat, et trepidomanabantluminaficlu, Marmoreum ratus essetopus.Trahitinsciusigncs, Et stupel, et visa ; correplusimagineforma ;, 075 Pâmesuasqualereest oblifusin nere pennas.