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(22) Les Telchines étaient de puissants magiciens adorés à Jalysie, une des trois plus anciennes villes de l’Île de Rhodes

(23) Il n’est pas question ici de la Tempé de Thessalie, mais de celle de Béotie, au pied du mont Teumésus.

(24) Éphyre était l’ancien nom de Corinthe.

(25) Jason avait délaissé Médée pour la fille de Créon, roi de Corinthe. Médée, afin de se venger, fit faire par ses enfants, à la nouvelle épouse de Jason, un présent empoisonné. À peine l’eut-elle reçu, qu’elle devint la proie des flammes avec son père et son époux. À la vue de l’incendie, Médée tua ses enfants et s’éloigna de Corinthe.

(26) Il s’agit sans doute de la femme de Périphas, roi d’Athènes, plus ancien que Cécrops, lequel fut, à la prière d’Apollon, métamorphosé en aigle par Jupiter, et préposé à la garde de ses foudres

(27) La petite fille de Polypémon était Halcyone, fille de Scyron, que son père précipita dans la mer, pour la punir de ses débordements, et qui fut changée en oiseau.

(28) Ce mot vient du grec ακόνη pierre à aiguiser. — Voir Nicandre, Alexipharmaca XLII. — Théophraste pense que le nom de cette plante vient de celui d’Acon (Aconitum), bourg de Bithynie, qui produisait beaucoup d’aconit.

(29) Cromyon était une contrée voisine de Corinthe.

(30) Le fils de Vulcain était Périphétės.

(31) Anaphe était une île de la Méditerranée, dans la mer de Crète ; c’est aujourd’hui Nanfio.

Astypale, île de la mer Égée.

Mycone, une des Cyclades.

Cimole, une des Sporades, dans la mer de Crète.

Cythne, aujourd’hui Termie.

Scyros, une des Cyclades, vis-à-vis l’Île d’Eubée.

Sithone, nom donné à une partie de la Thrace limitrophe de la Macédoine. La fable d’Arné changée en chouette est fort peu connue, ainsi que plusieurs autres qu’Ovide rapporte dans ce livre.

Oliare, petite île de l’Archipel.

Didyme, une des îles Æoliennes, près de la Sicile.

Ténos, une des Cyclades, aujourd’hui Tine.

Andros, la première des Cyclades.

Gyare, aujourd’hui Joura, une des Sporades.

Péparèthe, une des Cyclades, aujourd’hui Seraquino.

(32) On peut comparer cette description de la peste avec celle qu’on trouve dans le IIIe livre des Géorgiques, et que Lucrèce a faite dans le VIe livre de son poëme de rerum natura.

(33) Cette rivale était Égine, que Jupiter rendit mère d’Éaque.

(34) Le petit-fils de Nérée était Phocus, fils d’Éaque et de Psamathe, fille de Nérée.

(35) Puisque Céphale dit tenir ce javelot de Procris, on ne voit pas pourquoi il rougirait d’avouer à quel prix.

(36) Aura signifie airs, vents légers, Zéphyrs. Pline parle de deux statues appelées Auræ qu’on admirait de son temps à Rome. Ces divinités sont représentées dans les peintures antiques vêtues de longs voiles légers et flottants ; compagnes des Zéphys, elles sèment des fleurs dans les airs.

LIVRE VIII.

(1) Ovide désigne cette ville sous le nom de son fondateur, fils de Pélops et roi de Mégare.

(2) Pausanias raconte ce fait miraculeux, liv. I, ch. 42.

(3) Les Cydonéens sont ainsi nommés de Cydon, située dans l’île de Crète.

(4) Il est ici question de la partie de l’Afrique voisine des Syrtes.

(5) Le poëte fait allusion à la tradition suivant laquelle Dédale, pour favoriser la brutale passion de Pasiphaé, construisit une vache de bois, où elle s’enferma pour se livrer à un infâme commerce avec un taureau.

(6) Ciris vient d’un mot grec qui signifie tondre, couper. La fable de Nisus et de Scylla paraît défigurer un fait historique attesté par Pausanias et par plusieurs auteurs. On pourrait croire que Scylla entretint des intelligences coupables avec Minos pendant le siège de Mégare, et qu’elle lui livra, non un cheveu de son père, mais les clefs de la ville.

(7) Les obscurités du texte sont ici éclaircies par un passage de Plutarque, qui fixe à neuf ans le temps pendant lequel les Athéniens étaient forcés de livrer au Minotaure, chaque année, sept jeunes gens et sept jeunes filles.

(8) La fable de Dédale a été racontée par Hygin, (fab. li.) Apollodore, (liv. III, ch. 15,) et Diodore de Sicile, (liv. IV, ch. 76 et 79).

(9) Sur la fable de Perdix voir Diodore de Sicile, (liv. IV, ch. 76 ;) Apollodore, (liv. III, ch. 25 ;) Hygin. (fab. xxxix).

(10) Cénée fut d’abord femme sous le nom de Cénis : Neptune obtint qu’elle devint homme et inaccessible à tous les traits (Hygin, fab. xiv.)

(11) Narice était une ville des Locriens, appelés autrefois Léléges, du nom de Lélex, un de leurs rois.

(12) Œnée était fils de Parthaon.

(13) La bru d’Alcmène était Déjanire, femme d’Hercule.

(14) Les sœurs de Méléagre se changèrent en oiseaux sous le nom de Méléagrides ou poules de Numidie. Sur la fable de Méléagre, voir Callimaque, ( Hymne à Diane. v. 216) ; Apollodore, (liv. 1, ch. 8, et liv. III, ch. 9) ; Hygin, (fab. clxxi-clxxiv.)

(15) La leçon que nous adoptons, faute d’une autre